En 1999, deux ans après « l'Auberge des Pauvres », l'écrivain marocain Tahar Ben Jelloun revient à Naples avec « Labyrinthe des Sentiments ». La ville est le décor d'une histoire amoureuse, platonique mais passionnée, entre Gahrib et Wahida, un poète et une jeune femme tous deux originaires du Maroc.
Outre son histoire en elle-même, ce bref roman présente au moins deux intérêts. Le premier est de dépeindre Naples telle qu'elle est, multiple et contraire, où violence et amour cohabitent et s'entretiennent. L'autre est de permettre de (re)découvrir le travail de l'artiste contemporain Ernest Pignon-Ernest, qui décora les murs de la ville de ses dessins dans les années 1990 : il intervient comme personnage dans le récit, et certains de ses croquis accompagnent le texte.
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