Un long héritage
L'art de la mosaïque était déjà connu des Mésopotamiens dès le 3ème millénaire av. J.-C. Les Romains en héritèrent par les Grecs, et le déployèrent comme décoration, d'abord des pavements puis des murs de leurs édifices : la solidité et la richesse des effets permis par la mosaïque répondaient à leurs besoins
Riches en détails, colorées et expressives, les mosaïques romaines de la Campanie en sont un témoignage éclatant. Certaines d'entre elles sont encore visibles dans leur cadre originel, à Pompei ou Herculanum ; mais les plus belles sont aujourd'hui rassemblées au Musée Archéologique National : c'est en particulier le cas de la célèbre bataille d'Alexandre.
Après les Romains, les Byzantins perpétuèrent la grande tradition de la mosaïque, tandis que les productions occidentales s'appauvrirent jusqu'à jouer un rôle mineur au regard de la peinture.
Les différents techniques de mosaïques
- L'opus tessellatum dessine des motifs géométriques à partir de petits carreaux cubiques colorés, disposés autour d'un motif central ;
- L'opus vermiculatum est utilisé pour les figures complexes, notamment les reproductions de tableaux des peintres hellénistiques ; les carreaux, de formes diverses, sont disposés en file pour structurer contours et volumes ;
- L'opus sectile, se rapprochant de la marqueterie, utilise des plaques taillées spécifiquement en fonction des motifs à dessiner.
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