Naples, avec son histoire trois fois millénaire, son folklore si singulier, et sa vie bouillonnante, est une source inépuisable d'inspiration pour les écrivains.
De nombreux auteurs, napolitains ou non, en ont donc fait le décor de leurs œuvres : découvrez-en ici quelques-unes.
Les 4 tomes de la saga napolitaine de la très mystérieuse Elena Ferrante rencontrent un immense succès en Italie, mais aussi outre-Atlantique.
Alors que le quatrième tome de la saga est (enfin !) disponible en version française depuis janvier 2018, laissez-vous aimanter par ses formidables héroïnes, et guider à la découverte de la vie d'un quartier populaire de Naples au sortir de la seconde guerre mondiale.
« L'Auberge des Pauvres » de Tahar Ben Jelloun est l'histoire d'une rencontre inattendue entre un écrivain marocain et Naples.
Véritable tournant dans la vie du narrateur, celle-ci est particulièrement marquante, à l'image de l'effet imprimé par la ville sur ses visiteurs.
Prenant pour décor Mergellina et Procida, Graziella est le roman le plus lu de son auteur, le poète et écrivain Alphonse de Lamartine.
Le charme désuet de son romantisme font de cette œuvre un reflet littéraire de Naples, loin des turpitudes matérielles de notre triste modernité.
Dans « Labyrinthe des Sentiments » de Tahar Ben Jelloun, Naples est le décor d'une histoire amoureuse, platonique mais passionnée, entre un poète et une jeune femme originaires du Maroc.
Ce bref roman est par ailleurs l'occasion de découvrir l'artiste Ernest Pignon-Ernest, qui décora les murs de la ville de ses dessins dans les années 1990.
La Peau, récit autobiographique de Malaparte, narre des épisodes de la libération de Naples la fin de la 2ème guerre mondiale.
Ce livre saisissant, oscillant entre tragique et comique, apparaît comme une œuvre majeure du 20ème siècle.
Publié en 2001, Montedidio est le premier véritable succès en France du prolifique écrivain d'origine napolitaine Erri de Luca.
Prenant place dans le quartier éponyme, également appelé Pizzofalcone, ce roman d'apprentissage mêle au quotidien du petit peuple de Naples le rêve et la poésie.
Ville de musique, Naples à son apogée est la capitale mondiale des castrats qui se produisent au célèbre théâtre San Carlo.
Avec son roman intitulé « Porporino », Dominique Fernandez nous plonge dans cet univers aujourd'hui disparu, mais qui a marqué profondément l'histoire de la musique et Naples.
Prenant pour toile de fond Naples et la République parthénopéenne de 1799, « La San Felice » est le dernier grand roman historique d'Alexandre Dumas.
Imposant et foisonnant, ce récit laisse entrevoir l'amour de Dumas pour Naples mêlé à sa détestation profonde des Bourbons, responsable à ses yeux de la mort de son père.
