La décentralisation de l'administration communale
La Naples moderne a été découpée en 30 quartiers (sans compter celui identifié parfois comme la Zona Mare, au niveau de la zone portuaire au sud du centre historique), appelés quartieri ou rioni. Ils se dotèrent au début des années 1970 de conseils de quartiers à vocation consultative, dont les représentants étaient élus au suffrage indirect.
A partir de 1976, la loi encadra la décentralisation des administrations communales en Italie. En 1979, 21 circonscriptions furent ainsi créées à Naples, regroupant chacune un certain nombre des anciens quartiers et dont les conseils furent élus directement par la population en 1980.
En 2005, de nouvelles circonscriptions élargies furent créées, sous la forme de 10 municipalità. Encore en place aujourd'hui, leur périmètre est conçu pour regrouper environ 100 000 habitants tout en respectant toujours le découpage des anciens quartiers. Chacune d'elle est doté d'un conseil de circonscription, dont le premier a été élu par la population en 2006, qui dispose de pouvoirs locaux en matière d'urbanisme, espaces verts, culture, éducation, sport...
Quartiers et toponymes populaires
Les quartiers et circonscriptions ne se sont jamais complètement substitués dans l'usage aux toponymes historiques et populaires désignant les différentes zones de Naples. D'ailleurs, si les quartiers ont bien un nom qui leur est propre - parfois reprenant un toponyme populaire - et figurant sur les panneaux des noms de rue, ce n'est pas le cas des circonscriptions : ainsi, les municipalità actuelles ne sont désignées que par un numéro, à l'image des arrondissements des villes françaises.
Issus notamment des anciens bourgs et collines de la ville (tels Santa-Lucia, Pizzofalcone, Vomero, Posilippo, Capodimonte...) et désormais conservés dans les noms de places et de rues, les toponymes populaires sont d'usage courant : il est donc tout indiqué de les connaître pour se repérer à Naples.
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