Du riche passé grec et romain de la Naples antique, il reste aujourd'hui bien peu de traces dans la ville moderne.
Pourtant, quelques sites, pour certains difficilement accessibles, s'offrent au regard des visiteurs qui prennent le temps de s'y intéresser.
A l'époque de l'empereur Auguste, un grand aqueduc fut construit pour alimenter les cités de la Campanie romaine, dont Naples, et la flotte impériale du port militaire de Misène.
Il reste peu de traces de ce grand ouvrage, appelé parfois « Aqua Augusta », mais certains sites que vous visiterez en conservent la marque.
Naples a été fondée par deux colonies grecques successives, Paleopolis (ou Parthenope) et Neapolis.
De ces anciennes villes grecques, il reste peu de traces visibles : des restes de murailles de Neapolis sont toutefois visibles au sud de la piazza Bellini
Située au cœur de Spaccanapoli, la statue du Nil est une œuvre d'époque romaine réalisée par la communauté égyptienne de Naples, et largement restaurée depuis.
Sous sa forme actuelle, elle figure une personnage masculin allongé, tenant dans sa main gauche une corne d'abondance, appuyé sur deux animaux sauvages et auprès duquel se presse un petit enfant.
A l'époque romaine, Naples comptait deux théâtres : un grand théâtre découvert et un odéon couvert, situés tous deux entre les via de l'Anticaglia et des Tribunali.
Englobés progressivement par la ville qui en a pris la forme, leurs restes ne sont aujourd'hui que partiellement visibles.
Virgile, célèbre poète latin, vécut et travailla à ses œuvres dans la région de Naples.
Selon la tradition populaire, son tombeau serait situé à Naples, dans le Parco Vergiliano a Piedigrotta.
La villa de Pausilypon se déployait en belvédère sur la colline du Pausilippe, rare témoignage de ce que furent à Naples les villas maritimes romaines.
Elle est accessible au public grâce au Parco Archeologico del Pausilypon, dont l'entrée se fait par l'étonnante grotte de Séjan.
