La compréhension des mouvements lents et des grandes structures urbaines, politiques, économiques et sociales est un complément indispensable à l'approche chronologique.
Développement urbain, organisation de la société, institutions, gouvernement : découvrez ici une autre facette de la riche histoire napolitaine
Avant l'ère moderne, Naples a de fait toujours disposé d'eau grâce aux cavités de son sous-sol, alimentées par un système complexe d'aqueducs dont la construction a commencé dès l'Antiquité.
Pourtant, il ne reste finalement aujourd'hui que peu de traces des grands ouvrages qui furent construits, si ce n'est au niveau de l'extraordinaire sous-sol de Naples.
La ville moderne de Naples a été découpée en 30 quartiers, qui se sont dotés spontanément au début des années 1970 de conseils à vocation consultative.
A partir de 1976, la loi italienne a encadré la décentralisation des administrations communales, conduisant Naples à s'organiser en 21 puis 10 circonscriptions.
Naples est une des villes les plus peuplées d'Europe jusqu'à la fin du 19ème siècle. Elle compte aujourd'hui 2 millions d'habitants, 4 avec son agglomération.
Grossissant au fil des siècles par extensions successives, elle s'est reconstruite à plusieurs reprises sur elle-même. Ses différents quartiers témoignent aujourd'hui de cette histoire.
Au cours de sa longue histoire, Naples fut une ville fortifiée, dont les enceintes s'élargirent progressivement pour ménager la place utile au développement urbain intra-moenia.
Grecs, Romains, Angevins, Aragonais, Espagnols ont marqué leur passage dans les murs de la ville, dont certaines parts sont encore visibles aujourd'hui.
Comme partout en Europe, l'Italie disposait d'une noblesse de nature féodale. En parallèle, le développement des cités vit l'émergence d'une noblesse citadine, le patriciat.
A l'image du reste de la péninsule, le royaume de Naples participa de ce mouvement, avec certaines particularités liées à son organisation.
Entre le 13ème et le 19<ème> siècles, à l'époque du royaume de Naples, les sièges majeurs napolitains jouaient un rôle central dans le gouvernement de la cité.
Dépositaires des instituions, ils gouvernaient la cite et ses quartiers, constituant une certain contre-pouvoir face à l'autorité royale.
