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Santa Patrizia

Santa Patrizia

Entre histoire et légende

Santa Patrizia naît au 4ème siècle à Constantinople dans une famille noble, certains affirmant même qu'elle serait la nièce de l'Empereur Constantin. Très pieuse, elle fuit son foyer pour échapper au mariage et s'embarque pour la Terre Sainte.

Mais une (très) violente tempête fait échouer son embarcation près de Naples, sur l'îlot de Mégaris - où fut ultérieurement bâti le Castel dell'Ovo. Ce naufrage lui est selon certaines versions fatal ; d'autres affirment qu'elle meurt très jeune dans un couvent de Naples.

La sépulture de la belle jeune fille est conservée dans un cercueil de cristal, d'or et de pierres précieuses, désormais visible dans l'église de San Gregorio Armeno.

Le miracle de la liquéfaction du sang de Santa Patrizia

On raconte que quelques siècles après la mort de la Sainte, un chevalier romain qui faisait une halte au frais dans le monastère où reposait Santa Patrizia fut particulièrement troublé par son beau visage, resté intact dans son cercueil de cristal. Il quitta l'église mais ne put s'empêcher d'y revenir et là, se jeta sur la belle et lui arracha - on ne sait pourquoi ! - une molaire. Miraculeusement, un sang rouge vif s'écoula alors de la bouche de la Sainte, et fut récupéré par l'une des religieuses.

Depuis, le sang récupéré et coagulé se liquéfie chaque semaine et à diverses occasions, quand on sait prier correctement la sainte : ce miracle est réputé exaucer les vœux de procréation. Aujourd'hui, les religieuses exposent ces reliques chaque mardi à San Gregorio Armeno.

Santa Patrizia, protectrice de Naples

Santa Patrizia fait partie des saints patrons de Naples, dont elle est la figure féminine la plus populaire. Sa fête officielle est célébrée le 25 août.

Elle a toutefois fort à faire : elle demeure nettement moins connue que San Gennaro, qu'elle surpasse pourtant factuellement puisque son sang se liquéfie chaque semaine contre trois fois par an seulement pour le défunt évêque de Bénévent (serait-ce donc ici une preuve de la mysoginie des Napolitains ?). Et elle n'est que l'un des innombrables protecteurs de la ville : avec 52 saints patrons, soit un pour chaque semaine, Naples possède un étonnant record en Italie (Venise, avec « seulement » 25 saints patrons, occupe bien loin derrière la seconde place de cette étonnante compétition...).

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